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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 12:06
Petite actualité : "Le service départemental d'incendie et de secours (Sdis) de la Drôme a déposé une plainte contre un spéléologue secouru le week-end dernier et son camarade, leur reprochant d'avoir "mis en danger" les sauveteurs par leur imprudence." (extrait d'un article du 1/11/09).
Ce procès est en fait une question de gros sous : ils veulent récupérer les 30 000 à 40 000 euros que l'opération de sauvetage a coûté.

"Le patron du Sdis se défend de vouloir remettre en cause le principe de la gratuité des secours, même si le sauvetage a coûté 50 fois plus cher que les "600 à 700 euros" d'une opération classique de secours à personne, mais appelle de ses voeux une "réflexion" sur les risques liés à certaines pratiques."
"Dans certains sports un peu particuliers, il y a peut-être un travail à effectuer pour inclure un système d'assurance dans la licence", a-t-il estimé."

Mais n'est-ce pas déjà obligatoire de prendre une assurance lorsqu'on prend une licence pour un sport ?! 

Pour lire l'article en entier : http://actu.orange.fr/articles/france/Les-pompiers-de-la-Drome-deposent-une-plainte-contre-deux-speleologues.html

Cécile G






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G
<br /> Communiqué de presse de la Fédération Française de spéléologie (FFS)<br /> <br /> Le dimanche 1er novembre 2009, l’ensemble des médias français développait largement leurs titres sur une<br /> double plainte déposée par le SDIS de la Drome à l’encontre de deux spéléologues secourus au Sciallet des<br /> Chuats entre les 23 et 25 octobre dernier sur la commune de Bouvante.<br /> <br /> La FFS a pris note de l’annonce faite ce jour, que la plainte du SDIS de la Drome n’irait éventuellement pas<br /> à son terme, mais entend cependant réagir sur ce qu’elle considère comme étant une stigmatisation infondée de la spéléologie et de ceux qui la pratiquent.<br /> <br /> En effet les propos tenus, pour la plupart fantaisistes et non étayés,constituent autant d’attaques contre les<br /> valeurs d’une pratique raisonnée,respectueuse et solidaire de la spéléologie portées par la Fédération Française de Spéléologie au travers de ses différentes commissions spécialisées, de ses<br /> comités et clubs et de l’ensemble de ses adhérents.<br /> <br /> La Fédération Française de Spéléologie ne peut accepter :<br /> <br /> - La remise en cause de la compétence et de la connaissance du milieu souterrain de ses membres et cela d’autant plus lorsque ceux-ci apportent leur contribution à la connaissance scientifique d’un<br /> milieu qui présente de multiples intérêts pour la collectivité(structure des terrains, préhistoire, circulation des eaux souterraines, connaissance de la faune cavernicole,étude des pollutions et<br /> contaminations en provenance de la surface…).Tel était bien l’objectif des explorateurs dans le gouffre des Chuats car cette cavité récemment découverte permettait une collecte d’informations<br /> d’ordre scientifique unique et novatrice en terme de connaissance de ce secteur souterrain du Vercors.<br /> <br /> - La prétendue inconscience des personnes incriminées alors que celles-ci avaient non seulement veillé à respecter toutes les règles de précaution et de prévention nécessaires à une pratique en<br /> sécurité mais également à organiser avec minutie l’expédition. Cela faisait plus d’un mois qu’un bivouac avait été mis en place dans cette cavité en vu de cette expédition et plusieurs sorties<br /> préalables avaient permis à cette équipe de connaître un niveau d’eau de la cavité exceptionnellement bas en cette période. Un arrêté de restriction des eaux sur cette commune témoigne, depuis<br /> juillet 2009, des niveaux des eaux particulièrement bas dans ce secteur. Enfin, la météo prise préalablement à cette expédition pour la semaine indiquait bien des chutes d’eau, mais ne laissant<br /> présager aucun risque majeur au regard de l’ensemble des éléments pris en considération pour la réalisation de cette sortie, et sans commune mesure avec celle réellement enregistrées en fin de<br /> semaine.<br /> <br /> Elle ne peut également cautionner :<br /> <br /> - L’attaque portée publiquement à une victime dans le cadre d’une opération de secours car elle est une atteinte à la déontologie des sauveteurs dont la seule préoccupation devrait être de pouvoir<br /> se concentrer sur la sauvegarde de la personne sans que vienne interférer une quelconque notion de responsabilité du secouru.<br /> <br /> - La remise en cause du déroulement de l’opération de secours, conduite par le Spéléo Secours Français (commission spécialisée de la Fédération Française de Spéléologie) sous la direction de<br /> l’autorité requérante qui en a validé les différentes phases et notamment le dimensionnement des équipes. Les 54 sauveteurs du SSF mobilisés étaient non seulement nécessaires à la réalisation des<br /> différentes missions de l’opération mais ils étaient également les seuls à posséder les compétences requises pour intervenir dans une telle cavité, aucun des personnels du SDIS 26 n’étant compétent<br /> dans ce domaine. Ils ont de plus été mobilisés sur un temps le plus court possible entre le vendredi soir et la nuit du samedi au dimanche.<br /> <br /> - L’annonce d’un coût prohibitif de l’opération alors que sur les 30 000 à 40 000 euros annoncés la part correspondant à l’intervention des 54 sauveteurs du Spéléo Secours Français sur cette<br /> opération s'élève à 11 770 €, soit un coût de seulement 218 € par sauveteurs SSF engagés (frais de déplacements, pertes de matériel, matériel consommable utilisé et indemnisation horaire durant le<br /> temps d’opération inclus).<br /> <br /> <br /> La Fédération Française de Spéléologie déplore que cette opération de secours, qui a été une entière réussite sur le plan technique et humain, n’ait été le prétexte d’une nouvelle remise en cause<br /> de la gratuité des secours pourtant clairement réaffirmée dans la loi de modernisation de la sécurité civile du 30 juillet 2004.<br /> <br /> <br /> En vous remerciant de toute l’attention que vous pourrez porter à ce communiqué afin que les spéléologues eux-mêmes puissent être entendus, nous restons, Madame, Monsieur, disponibles pour vous<br /> fournir de plus amples informations, voir de nous rendre disponibles pour toutes interviews, confrontation ou échanges sur ce sujet.<br /> <br /> Cordialement.<br /> <br /> <br /> <br /> A noter :<br /> En France :<br /> La Fédération Française de Spéléologie dispose d’un effectif de 7000 membres.<br /> Le nombre de pratiquants global de cette activité est de l’ordre de 15 000 individus.<br /> Le nombre de journée de spéléologie annuel est de l’ordre de 115 000 journées/an pour les membres issus de la FFS et estimé à 230 000 journées/an pour la globalité de la pratique spéléologique sur<br /> le territoire),<br /> Le SSF dispose de 2000 sauveteurs formés sur l’ensemble du territoire et recense une moyenne de 28 secours par an contre 34 il y a moins de 10 ans (soit la démonstration d’une prévention et d’un<br /> enseignement qui fonctionne et porte ses fruits).<br /> 1/3 de ces 28 secours annuels seulement concerne des membres de la Fédération Française de Spéléologie, les deux autres tiers pour lesquels interviennent aussi les équipes du Spéléo-secours<br /> Français concernent, des individus extérieurs à la fédération.<br /> <br /> Site Internet : www.ffspeleo.fr<br /> <br /> <br />
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