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5 septembre 2009 6 05 /09 /septembre /2009 19:27

Arnaud, Benoît, Fred, Olivier et Mélanie

 

Rendez-vous 9h15 à la tour de Chamars pour le départ. Il fait beau !

On arrive sur place vers 10h30, le temps de sortir le matériel et d’équiper, on est prêt à 11h. Personne à l’horizon, on a le gouffre pour nous…

La première descente est un puit de 4 mètres, assez large, qui nous permet d’accéder à un 2e puit de 8 mètres après un petit passage horizontal. On progresse dans le gouffre, où l’atmosphère devient très humide. Pour arriver en haut du puit suivant profond de 25 mètres, on rampe dans un couloir étroit, où l’on sent un courant d’air important. Au sol, un peu de pierres, de la terre, pas trop de boue. Nous voilà au dessus du P25. Ovale, lisse, très beau puit que l’on prend plaisir à descendre ! Arnaud capture quelques images avec sa caméra. On laisse passer Fred devant pour qu’il puisse équiper la suite. Il descend dans le puit de 33 mètres. Après quelques problèmes de communication entre Arnaud et Fred en raison du bruit provoqué par la chute d’eau en aval, puis une recherche infructueuse des spits, on commence la descente de ce puit. Juste à temps ! On vient de finir d’observer en détail tous les coquillages fossilisés, et l’humidité ambiante devient de plus en plus prenante. La descente du P33 est particulière… Seule au milieu de la descente, je ne vois plus la lumière de ceux qui me suivent, ni celle de ceux qui me devancent, le brouhaha des chutes d’eau couvre les moindres bruits. Au milieu du puit il faut changer de corde, bon exercice de passage de nœud en plein vide ! Après transfert du descendeur d’une corde vers l’autre, il reste quelques mètres à descendre pour retrouver Arnaud et Benoît. On passe entre deux parois rocheuses rapprochées pour arriver à la dernière série de puits. On atteindra -111 mètres au fond du réseau. L’eau ruisselle de partout, le flux se fait de plus en plus fort, peut-être allons nous devoir remonter plus tôt que prévu. Mais finalement, ça passe, on est déjà tous trempés, donc passer sous quelques petites cascades ne change pas tellement la situation. Au départ, on fait en sorte de les éviter le plus possible, on se contorsionne pour changer ses mousquetons sans se trouver sous la chute d’eau, en appui sur une épaule, les jambes en grand écart. Mais arrivés au fond, c’est la pluie battante, on ne s’imposera pas les mêmes gymnastiques au retour ! L’eau est trop présente, on ne peut pas accéder à l’endroit où l’on peut voir des stalactites spiralées. On remonte en shuntant le pique-nique, que l’on appréciera au sec dehors !

On remonte donc assez rapidement, d’abord Benoît, puis moi, Arnaud, Olivier et ensuite Fred, qui récupère le matériel. La remontée est bien sportive. On s’alourdit un peu au début en passant sous l’eau, pour agrémenter le parcours. L’effort se fait sentir au P33, mais le froid vivifie, et on s’arrête finalement très peu pour ne pas se refroidir. Sans compter les encouragements de ceux qui sont derrière qui se gèlent sous l’eau en attendant le « libre » bienfaiteur. Les derniers puits P8 et P4 se font avec un regain d’énergie, grâce à l’encouragement que produit la percée de lumière.

Arrivés en haut, nous sommes accueillis par un soleil salvateur ! On regagne les voitures, on retire nos combis et nos vêtements trempés pour une tenue sèche, et on profite pleinement du déjeuner sous le soleil. Merci Arnaud pour cette aventure palpitante sous terre et ce thé bien chaud !

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 Mélanie

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